mardi 8 décembre 2015

Planter des arbres


Si nous voulons créer un jardin-forêt, il serait peut-être temps que nous plantions quelques arbres ! Samedi dernier, nous étions dans une jardinerie pour acheter un sapin en pot, notre premier sapin de Noël, qui aura le droit de grandir ensuite sur le terrain. Et là, nous avons craqué pour un mirabellier.

 
Un mirabellier en Bretagne
Mirabellier prunier Badoual

 

Des mirabelles dans le Morbihan


Madame vient de Lorraine, et avoir des mirabelles à demeure est un vieux rêve. Nous n’avons cependant pas choisi un mirabellier de Nancy. En effet, celui-ci, pour fleurir et produire, a besoin d’un certain nombre de jours de gel, que nous ne sommes pas sûrs d’avoir ici, dans le sud du Morbihan. Nous avons donc opté pour un mirabellier prunier de type Badoual.

Quand dégusterons-nous nos premières mirabelles ? Il pourrait y en avoir dès l’été prochain mais le pépiniériste nous a bien précisé que le jeune arbre ne doit pas produire les 2 ou 3 premières années afin d’utiliser son énergie pour sa croissance plutôt que pour donner des fruits.

Nous enlèverons donc sans doute les fleurs avant qu’elles ne deviennent des fruits. Peut-être en garderons-nous quelques unes... Nous continuons par ailleurs de nous documenter sur les arbres pour nous en occuper le mieux possible.



Comment planter un jeune arbre ?


Planter un mirabellier
D'abord, creuser... Les outils : grelinette et pelle.

vendredi 13 novembre 2015

L'automne, saison des courges

Citrouilles, patissons, potimarrons, patidoux, courges butternut ou courges musquées... , les couleurs d'automne, c'est aussi dans le potager.


Nous sommes fiers et soulagés : pas d'hybridation cette année, avec de beaux légumes : patidou, courge musquée, potimarron et butternut, après une belle saison de courgettes.
Patidoux (en blanc) courges musquées (vert foncé), potimarrons (orange) et butternuts (crème) 

D'une année à l'autre, des réussites "de taille"


Citrouilles et patissons, c'était l'an dernier. Avec des citrouilles de 15 kg que nous avons consommées en soupes ou en délicieux gâteaux.

Cette année, notre plus "grosse" réussite, ce sont les courges musquées. Certains rongeurs se sont même régalés au passage, échappant au chat de la maison sans doute trop bien nourri...

Courges musquées sous l'oeil du chat
Un aperçu des 4 plus grosses courges musquées

A la découverte du patidou


Chacune de ces courges d'automne a ses caractéristiques, j'ai découvert pour ma part cette année le patidou dont la chair, tendre une fois cuite, évoque un peu la douceur (d'où son nom) de la patate douce.

mardi 29 septembre 2015

Mange ta soupe !

C'est l'automne, il fait encore beau mais les soirées sont fraîches... les soupes sont déjà les bienvenues et les légumes bien disposés à s'y mélanger.


recette de soupe
Oignon, pommes de terre, poireaux, carottes, courgettes et ail...

La base


Pour commencer, je fais revenir l'oignon, puis les légumes, dans un peu d'huile au fond du fait-tout. J'ajoute l'eau seulement après, en général 2 verres, rarement plus (surtout s'il y a des légumes comme la courgette eux-mêmes gorgés d'eau).

Pour obtenir un goût bien rond, je reproduis ce que l'on trouve dans les carrés de bouillon-cube que l'on achète dans le commerce : l'huile, c'est déjà fait, l'oignon aussi, reste : le sucre, le curcuma, l'ail, le sel et le poivre (du Sichuan, ce n'est pas très local mais c'est encore meilleur).

mercredi 2 septembre 2015

Abondance de courgettes ne nuit pas...

La courgette, c'était notre légume de l'été ! Nous en avons récolté par seaux entiers... Comment les consommer sans se lasser ? Comment les conserver pour l'hiver ? Petit tour d'horizon.

Premières récoltes en juillet : c'est l'abondance !
Une récolte de courgette en juillet (avec une tomate rescapée du mildiou)

La courgette, crue ou cuite


Crue, la courgette rappée est un très bon ingrédient pour les salades, à partir d'une base de pâtes ou de riz. Pour une touche asiatique, parsemez de raisins secs, saupoudrez de gingembre et assaisonnez de sauce soja.

Cuite, vous pouvez la préférez vapeur (10 minutes maxi en cocotte minute) ou revenues dans l'huile d'olive à la poêle. Et puis il y a les soupes et veloutés...

mercredi 17 juin 2015

Des pommes de terre sous paillis en Bretagne

Nos pommes de terre sont un régal ! Cette année, nous avons voulu expérimenter la culture des pommes de terre sous paillis, qui se pratiquait à l'origine en Amérique du Sud. Apparemment, ça marche aussi en Bretagne...


Récolte en juin


Fin mars et début avril, nous avons posé les pommes de terre germées à même le sol, sol qui n'avait pas été retourné, juste recouvert de terre végétale. Pour l'an prochain, nous prévoyons de recouvrir notre prairie dès novembre de paille pour préparer le sol ("à la Soltner").

Plants de pommes de terre sous paillis en mai
Pommes de terre début avril


Ensuite, il a suffi de recouvrir d'une épaisse couche de paille (entre 20 et 40 cm).

mercredi 3 juin 2015

Culture sur butte : faire avec les indésirables

Nouvelles des buttes : les températures sont encore fraîches, mais ça pousse ! Enfin quand les rongeurs ne mangent pas les fèves par la racine...

Sous terre


L'inconvénient de l'agriculture naturelle, c'est qu'il faut composer avec les indésirables. Nos buttes sont devenues l'habitacle de rongeurs (on ne sait pas lesquels, mais ça ronge...). Solution cherchée... réponse trouvée : laissez-les faire, les galeries structurent votre sol. Bon, composons...

Autour des cardes, des œillets d'inde qui repoussent les pucerons.
On protège les tomates du mildiou sous une gaine plastique.

Dans l'air


Les autres indésirables viennent de l'air : sur les buttes, les merles s'en donnent à cœur joie à se vautrer dans la paille et découvrent la terre. Un sol vivant, c'est riche en nourriture, sans aucun doute.

La livèche (aromate) se porte, elle, à merveille !

Sur le sol


Plus embêtant encore : le paillage est propice aux limaces, qui surgissent (à vitesse mesurée, certes, mais en nombre) dès la tombée de la nuit. Si vous connaissez un hérisson sympa dans le coin, dites-lui qu'il sera le bienvenu chez nous...

En attendant, la solution que nous ont suggérée les Voisins-de-bons-conseils : entourer nos salades de cosses de sarrasin, ce serait un terrain trop inconfortable pour les gluants gastéropodes. Et on dirait bien que ça marche !

Pour éloigner les limaces, des cosses de sarrasin

samedi 23 mai 2015

Détox de printemps avec la fumeterre

Sur les tas de terre déblayée pour faire notre chemin ont poussé de nombreuses plantes, dont l'inévitable ortie mais aussi la fumeterre. C'est une petite plante gracile aux fleurs tachetées de pourpre à leur extrémité, que l'on peut consommer en tisane pour ses vertus dépuratives.

Fumeterre en infusion : 10 minutes
Fumeterre en infusion

Pante détox mais pas que...


La fumeterre est connue pour réguler la sécrétion de bile. Le foie élimine ainsi mieux les toxines et permet une meilleure digestion. Pour profiter de ses bienfaits, il est recommandé de consommer la fumeterre, sous forme d'infusion, avant les repas. Et il vaut mieux : j'en ai éprouvé aussi les vertus apéritives, ce qui signifie que vous avez, après votre tisane, envie de dévorer !

dimanche 17 mai 2015

Pourquoi utiliser la faux ?

Monsieur fauche. Enfin, apprend à faucher (ce qui ne se fait pas en un jour), mais aussi, à battre sa faux, à l'affûter. Pour la beauté du geste ?




Pourquoi c'est mieux qu'un engin à moteur


Tout d'abord, une faux, ça ne tombe pas en panne, à moins que le bonhomme ne flanche.

Ensuite, ça n'utilise pas d'essence, pas d'usage donc d'énergie fossile ni de rejet de CO2 et de particules, pas de risque non plus de prendre feu avec sa débroussailleuse (on en connait à qui s'est arrivé).

Pas non plus de tassement du terrain par un engin lourd.

Enfin, pas de bruit de moteur, on peut entendre le vent, les oiseaux et le chant rythmé de la lame fendant la verdure...

Pourquoi ça demande un peu de technique...


La Voisine-du-Jardin se souvient des anciens qui battaient leur faux, et ce plusieurs fois par jour. Car une faux, ça se bat, avec méthode et précision, et surtout avec un marteau, une enclumette et le banc qui va avec.

jeudi 7 mai 2015

Après la pluie...

Jour de répit dans une semaine qui fut et qui s'annonce pluvieuse. Le jour où l'on fait sécher le linge, et où l'on arrache quelques mauvaises herbes... 


Mauvaises herbes ?

Bon, d'accord, c'est une approche totalement anthropocentrée que de parler de "mauvaises" herbes, ou adventices. Elles étaient là avant nous et elles ont bien le droit d'exister.

En plus, elles sont pour la plupart indicatrices de la nature du sol. Ainsi, le chardon, que la Voisine-du-Jardin regarde se développer sur notre terrain avec inquiétude, anticipant la contagion, eh bien, la présence du chardon révèle certains déséquilibres... en contribuant à les résorber. Et il semblerait qu'en bouillon, ce soit très bon pour le foie !

C'est juste que ces plantes poussent là où bon LEUR semble, et pas là où nous, humains bornés, souhaiterions les cantonner : "Vous avez toute la prairie, là, à côté, qu'est-ce que vous venez faire sur le chemin ?!"

Car revenons à notre chemin.

vendredi 24 avril 2015

Avec les framboisiers, se prendre la tête... ou pas !

Préparons l'été, et les futures salades de fruits... Et si l'on plantait des framboisiers ?

Plant de framboisier : ne pas enterrer le collet

A quelle époque planter des framboisiers ? 

On nous dit avant fin mars pour les plants à racine nue, jusqu'à fin mai pour les plants en godet. Dilemme... serait-il trop tard ou avant nous encore un mois pour nous décider sur l'endroit où nous allons les mettre ?

Et puis, ni racine nue, ni godet, puisque nous n'allons pas les acheter mais les récupérer sur le terrain des Voisins où leur haie fruitière a produit moult rejets ! Tapons donc entre les deux, avril est sûrement le mois idéal.

C'était hier, sous le soleil, et de fait, les rejets viennent parfois sous la bêche tout nus de la racine... On en a pris des grands, des moyens, des tout petits, on verra ce qui prendra !

Et comme, hier, il faisait chaud, on les a mis les pieds dans l'eau, et on est parti faire des courses

mercredi 22 avril 2015

Sur le terrain, premières pousses !

Comme l'an dernier, nous avons commencé à planter sur buttes. 

Buttes en deux arcs de cercle
Monsieur n'est pas agriculteur. Son métier, c'est la pierre. Il a donc fallu qu'il se forme. Ses centres d'intérêts ? La permaculture, mais aussi le jardin en mouvement et le jardin-forêt.

Il a donc été voir du côté de ceux qui sont déjà installés, notamment à la ferme du Bec Hellouin, a commencé une formation à l'ITAN... et ne manque pas une vidéo sur ces sujets, qui foisonnent sur le net.

Au départ, nous nous étions partant pour cultiver des légumes, au moins sur les 4000 m² qui sont pour le moment à notre disposition.

Mais savez-vous le temps qu'il faut pour constituer une butte digne de ce nom ?

Printemps 2015, de nouveaux Morbihannais...

C'est l'histoire de deux citadins, leur fille et leurs deux chats, qui choisissent de s'installer à la campagne...

Voilà deux mois que nous "campons" sur notre terrain d'1,7 hectares...

Une maison à rénover, une prairie à aménager, beaucoup d'idées et d'enthousiasme... et une envie de partager avec vous, amis, amis d'amis et autres curieux, les étapes de cette installation.

Ces deux premiers mois, c'était le temps qu'il fallait pour s'acclimater, pour Madame de se remettre à conduire (difficile de faire sans voiture lorsque l'on habite loin des commerces, de la gare... et de l'école de Pupuce), pour Monsieur de préparer le terrain pour les premières plantations et de redémarrer le chantier de l'isolation des combles. Et pour Pupuce, bien sûr, de prendre ses marques.