Oignon, pommes de terre, poireaux, carottes, courgettes et ail... |
La base
Pour commencer, je fais revenir l'oignon, puis les légumes, dans un peu d'huile au fond du fait-tout. J'ajoute l'eau seulement après, en général 2 verres, rarement plus (surtout s'il y a des légumes comme la courgette eux-mêmes gorgés d'eau).
Pour obtenir un goût bien rond, je reproduis ce que l'on trouve dans les carrés de bouillon-cube que l'on achète dans le commerce : l'huile, c'est déjà fait, l'oignon aussi, reste : le sucre, le curcuma, l'ail, le sel et le poivre (du Sichuan, ce n'est pas très local mais c'est encore meilleur).
Je ferme la cocotte-minute et laisse tourner 10 minutes.
Légumes lavés, près à être épluchés-découpés |
Les variations
Il y a celles bi- ou mono-légumes (courgettes, poireaux-pommes de terre, ou orties). Ne pas oublier l'oignon quand même, au départ.
Il y a aussi celles où l'on met tout ce qui passe sous la main, y compris les restes (de chou, de butternut...).
Chou le midi, il y en restera pour la soupe |
Avec l'ajout de courges de type butternut ou potimarron, je recommande de mettre comme épices un peu de cannelle et une pincée de noix de muscade.
Vous pouvez faire varier aussi la consistance : en mixant, selon la quantité d'eau, vous vous éloignerez de celle de la purée (j'avoue que j'aime bien les soupes épaisses, mais ça fait un peu "bouillie pour bébé"). Vous pouvez aussi choisir le moulin à légumes... ou de ne pas mixer du tout : coupez très fin dès le départ, rajoutez des nouilles et vous aurez l'impression d'avoir une soupe japonaise.
Faire manger sa soupe à un enfant
Il y a un côté jubilatoire à faire la cuisine uniquement avec des légumes que l'on a fait pousser. Mais légumes du jardin ou pas, un enfant de 4 ans devant sa soupe, c'est souvent "j'aime pas", avant même d'avoir goûté...
Avec des feuilles de chou... |
Du coup, la première chose est de lui servir une soupe avec laquelle, au moins, il ne se brûlera pas, en rallongeant, au choix avec un peu d'eau froide ou du lait.
Ensuite, nous sommes adeptes de la "théorie des 7 cuillerées" : il faut goûter 7 fois un mets pour apprendre à l'aimer.
Evidemment, cela ne va pas sans négociations ("5, alors ?" essaie l'enfant), mais nous arrivons en général à nous en tenir à sept, avec, dans le meilleur des cas : "Encore une pour te faire plaisir... et une encore pour faire plaisir à Papa."
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