Quinoa du Morbihan nettoyé, rincé et prêt à être cuisiné. |
Au départ, nous avions semé en février sous-abri dans de petits contenants, dans l'idée de repiquer les plants. Mal protégés, ils n'ont pas résisté aux gelées.
Nous avons donc finalement semé à la volée mi-avril directement sur la planche où nous voulions le cultiver, dans une couche de fumier bien mûr, qui venait du poulailler.
Quinoa au bout de 2 mois |
Et ça a marché ! Nous avons obtenu une belle planche avec un mélange de quinoa vert et de quinoa rouge.
Récolte fin août |
Récolté à la serpette fin août, nous avons fait sécher le tout pendant 15 jours au soleil, avant de l'égrainer au-dessus d'un grand récipient.
Quinoa séchant au soleil |
Le quinoa n'est pas alors encore prêt à la consommation : les graines se retrouvent mélangées avec des branchettes et les petites feuilles.
La solution : tamiser, puis, faire le tri grâce à un sèche-cheveux entre les brindilles, légères, et les graines, plus lourdes.
Souffler pour séparer le bon grain... des brindilles ! |
Ce qui reste est éliminé au fil de plusieurs rinçages (qui permettent par ailleurs d'enlever la saponine qui couvre les grains et qui est plus ou moins toxique, ainsi que l'amertume). On laisse sécher à l'air libre, bien sûr, si l'on veut conserver le quinoa dans des bocaux.
Et voilà, il ne reste plus qu'à cuisiner : 10 minutes à bouillir dans trois fois son volume d'eau, puis on laisse reposer 5 minutes. Toutes les idées sont bonnes pour l'accompagnement, et c'est encore meilleur avec les légumes du jardin !
Quinoa avec fondue de poireaux |
Bon appétit !